Par ailleurs, le fameux
cycle de la hype, théorisé par Roy Amara nous explique qu’après la déception, vient la reconnaissance. Que nous sommes aujourd’hui dans une phase de transition par laquelle la technologie se débarrasse des trop lourds espoirs que nous placions en elle.
Les derniers changements opérés sur les casques sont la preuve que la réalité virtuelle n’est pas un échec, puisque les utilisateurs font entendre leurs exigences et que les constructeurs y répondent. Les marques comprennent que la simplification est le chemin de la démocratisation. La seule voie possible pour une technologie amenée à devenir un objet du quotidien. Nous allons vers des objets autonomes, moins encombrants, avec moins de connectiques, et des composants allégés.
Pour ce qui est du jeu vidéo. On constate que le marché s’améliore doucement,
les ventes grimpent car les conditions sont réunies : des casques moins chers et des catalogues qui s’enrichissent. Mais de là à dire que la réalité virtuelle est l’avenir du jeu vidéo, non. Car tous les jeux n’appellent pas l’immersion, et il est probable que la VR reste toujours un à-côté, mais un à-côté plus intéressant qu’à ses débuts.