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Hologramme hélice : principe, avantages, usages

Hologramme hélice : principe, avantages, usages

Hologramme hélice : principe, avantages, usages

À la différence des autres dispositifs holographiques, l’hologramme hélice appelle exclusivement un usage totem en lieu public. Très pratique pour être vu de loin et attirer l’œil des passants.

Son principe est simple

Les pales de l’hélice sont équipées de diodes leds. En tournant, l’hélice s’efface des yeux du spectateur, comme le ferait un ventilateur, tandis que les diodes s’allument et affichent la vidéo. Résultat : on voit l’image mais on ne voit pas l’hélice.
principe de l'hologramme hélice
Le principe repose donc sur deux paramètre :  
  • D’une part, la forte luminosité de la projection, qui permet de compenser le flou de mouvement.
  • D’autre part, la synchronisation des diodes, qui permet au dispositif de stabiliser une image dans un mouvement continu et rapide.
L’illusion obtenue est celle d’une animation qui se joue sans qu’aucun support ne soit là pour la porter. Et même si la rotation des pales se devine dans un effet de clignotement, le résultat est insolite pour qui ne connaîtrait pas l’astuce : l’image semble flotter au milieu du vide.

On reconnaît plusieurs avantages à l’hélice holographique

D’abord, sa forte luminosité lui assure une diffusion optimale même dans les endroits éclairés. Évidemment, la pénombre est toujours idéale pour faire ressortir une diffusion, mais avec l’hélice la lumière ambiante n’est pas un problème. Pour preuve, elle est beaucoup utilisée dans les lieux publics très éclairés, comme dans les centres commerciaux, en devanture des magasins. Ensuite, le dispositif tire avantage de sa taille. Car quelle que soit cette taille justement – qui varie selon les gammes – l’hélice est facilement transportable. Son faible encombrement, et la rapidité de sa mise en œuvre expliquent tous deux pourquoi elle est privilégiée en salon professionnel.
principe de l'hélice holographique

En ce qui concerne le contenu

Il s’agira d’afficher des choses simples : logos, personnage, ou objets, peu importe. Le contenu ne doit pas avoir d’autres ambitions que d’attirer les regards. On ne délivre pas d’informations importantes à travers l’hélice. On ne construit pas de contenu sur la longueur. Si on souhaite présenter amplement un produit et mettre en scène des arguments, on choisira autre chose que l’hélice. La résolution ne le permet pas. Pour autant, cette restriction n’est pas problématique, et il y a déjà de belles possibilités avec ce dispositif. Animer des logos, faire tourner un produit et le faire vivre à travers divers effets, jouer des animations courtes, habiller une devanture de magasin, animer un personnage, etc. Une approche purement visuelle et gadget mais qui fait largement l’affaire. Notons d’ailleurs quelques fonctionnalités pratiques. On peut jouer plusieurs vidéos dans l’hélice, et zapper librement entre elles. On peut également les lire sans connexion directe car l’hologramme fonctionne en wifi. Quant à la vidéo holographique, il s’agira pour nous – les créateurs de contenu – de faire jouer le sujet sur un fond noir. La règle est la même pour tous les hologrammes : le noir est invisible à la projection, si bien que seul le sujet apparait à l’œil du spectateur.

Quel usage en faire ?

Bien sûr, il n’y a pas trente-six façons d’utiliser un hologramme. L’objet se suffit à lui-même. Mais on pourra mettre en place quelques astuces pour en tirer divers avantages. D’abord, placer l’hélice en hauteur. Deux raisons à cela : d’une part protéger le dispositif des passants (et protéger les passants du dispositif). Mais surtout agrandir le champ d’attraction de l’hologramme et attraper un maximum de regards. L’hélice est un des rares dispositifs holographiques à pouvoir être facilement fixable en hauteur, il serait dommage de ne pas en profiter. Ajoutons d’ailleurs que vous pouvez toujours installer une bulle de protection autour de l’hélice.
un hologramme hélice protégé
Ensuite, que le dispositif soit à hauteur d’yeux ou un peu plus haut, il est intéressant de laisser de la profondeur derrière lui pour profiter de sa transparence et permettre à l’œil de se perdre à travers lui. C’est là, la meilleure manière d’appuyer l’illusion et de mettre en avant l’effet magique du système. Placé devant un mur, l’hologramme perd un peu de pouvoir. Sauf bien sûr, si on souhaite époustoufler la foule en offrant une fresque holographique. Et pour cela, on choisira de fixer les hélices à un mur pour proposer une configuration de taille. Monter un mur d’hélice, toutes synchronisées entre elles, qui va décupler l’effet et offrir plus de largeur pour créer tout simplement un hologramme géant. Le dispositif est impressionnant, le rendu l’est tout autant.
Réalité augmentée : quelles possibilités aujourd’hui ?

Réalité augmentée : quelles possibilités aujourd’hui ?

Réalité augmentée : quelles possibilités aujourd’hui ?

Depuis le lancement de l’ARkit par Apple et de l’ARCore par Google, les développeurs ont à leur disposition les outils pour faire une réalité augmentée plus précise, pleine de possibilités. Voyons lesquelles.

D’abord, pour comprendre les nouvelles possibilités de la réalité augmentée, il faut comprendre quelles étaient ses limites.

La réalité augmentée fonctionne sur la reconnaissance du réel. Nous expliquions ça dans nos premiers articles sur le sujet.

La reconnaissance du réel, ça ne veut pas dire qu’elle reconnaît tout ce qui se présente à elle, mais plutôt qu’elle a besoin d’un référent réel pour oeuvrer. Un référent qu’on lui a appris à reconnaître, qui va non seulement lui donner le signal pour afficher le contenu, et qui va aussi lui permettre de le superposer correctement dans l’espace.

Car s’il n’y a rien de plus simple que d’afficher un Pikachu sur son écran, il est plus compliqué de le placer correctement dans l’environnement.

C’est pour cette raison, que l’image-marqueur a longtemps été privilégiée par les développeurs. D’abord parce qu’elle constitue un élément facile à mémoriser pour l’application, et aussi parce qu’on peut la placer dans le décor et offrir un référentiel spatial.

QRCode
Mais le procédé n’est pas sans défaut. Arrêtez de filmer le marqueur, et votre Pikachu disparaît. Dès lors, impossible de proposer un objet numérique trop grand qui obligerait l’utilisateur à s’éloigner du marqueur pour le voir dans son ensemble.

Et si les développeurs se sont longtemps arrangés avec ça pour créer leurs outils, ils souhaitaient toutefois aller vers une réalité augmentée plus libre. En 2017, Apple a répondu à cet appel en lançant l’ARkit. Aussitôt talonnée par Google qui a lancé son ARcore. Ce fût pour les développeurs une mise à disposition d’outils prometteurs.

Extension du tracking au monde environnant

La réalité augmentée a vu son tracking s’étendre au monde environnant. Ce qui signifie que lorsque vous filmez avec votre appareil, l’application voit le monde qui l’entoure.

Non seulement elle le voit, mais elle le cartographie. Elle crée sa propre worldmap, une carte de l’environnement immédiat. Ce qu’elle voit, ce sont des plans : sol, mur, table, meuble. Une carte des surfaces sur lesquelles l’application va poser l’objet 3D.

Pour accomplir cet exploit, les applications sollicitent les capacités de votre smartphone.

l’ARkit de Apple utilise la caméra dont elle analyse le flux RGB – les couleurs donc. Tandis que l’ARCore exploite le capteur infrarouge de votre smartphone comme avec un lidar, et en tire un nuage de points – on parle de cloud anchors – qui met en évidence les surfaces de l’environnement.

Image-Innersense-ARCore
Image récupérée sur ©Innersense ARCore (lien mort)
Enfin, les deux croisent ces informations avec celles fournies par la centrale inertielle de votre smartphone. C’est à dire ses outils “sensoriels”, comme le gyroscope ou l’accéléromètre qui permettent de deviner l’orientation, l’inclinaison et le déplacement de l’appareil.

Exactement comme nos sens (notamment la vue et le sens vestibulaire), l’appareil mêle différentes informations pour comprendre son monde. Ce qui, en passant, lui permet également de tenir compte de la lumière dans l’affichage du contenu.

Bien sûr, le premier intérêt de cette worldmap est de s’affranchir du marqueur. On parle de réalité augmentée markerless. Pour beaucoup de développeurs, c’est une contrainte en moins : projeter un produit, un jouet, un personnage, un mini-jeu, devant soi, sans jamais avoir recours à un référent physique.

Prenons alors un exemple concret : la décoration d’une pièce avec un meuble numérique. Là où auparavant une image-marqueur était indispensable pour faire apparaître le meuble dans votre pièce – vous posiez un QRcode au sol, et vous le filmiez – aujourd’hui, vous pouvez choisir ce même meuble dans un catalogue numérique et le placer directement dans votre pièce.

BostonDave2007 – flickr
© BostonDave2007, on flickr

Une réalité augmentée plus solide

Cette worldmap sert aussi à assoir le contenu solidement.

En enregistrant une carte du monde, l’application enregistre ce qu’elle place dedans. Elle connaît à la fois la position de l’utilisateur et la position de l’objet numérique. Ce qui permet alors de ne pas perdre le contenu, même lorsqu’on le perd de vue.

Si bien que, pour reprendre notre exemple des meubles, on peut placer plusieurs objets 3D dans une pièce sans en perdre aucun. Placer un placard ici, un sofa là, un fauteuil là-bas, et habiller numériquement une pièce de cette façon. Bien sûr, ce qui vaut pour des meubles, vaut pour tout autre objet numérique.

réalité augmentée arkit et arcore ammeublement
Toujours dans l’idée d’ancrer le contenu, la technologie s’est vue ajouter deux nouveautés en 2018.

D’abord la possibilité de sauvegarder la position du contenu en conservant la worldmap. On parle alors de persistance de la worldmap. Ce qui signifie que si vous posez un objet virtuel, que vous éteignez votre tablette, puis la rallumez, vous retrouvez l’objet au même endroit.

Enfin, le partage entre plusieurs devices qui permet d’afficher du contenu et d’interagir avec depuis deux appareils. Car si l’application sait conserver des informations de position, elle est aussi capable de les partager.

Extension du tracking aux objets

Autre nouveauté intéressante : la possibilité de se servir d’objets comme marqueurs, et donc d’augmenter ces objets. Bien évidemment, il y a objet et objet. Augmenter une figurine, oui. Augmenter un boeing 747, non.

Il s’agira d’apprendre à l’application à reconnaître des petits objets, de la même manière qu’elle apprend à distinguer des images, ou à reconnaître la présence de visages. Bien plus qu’une fonction accessoire, c’est une ouverture des possibilités pour bien des domaines, comme celui du retail par exemple. On peut customiser des meubles, des vêtements, des voitures, décliner différents coloris, différentes gammes, augmenter des pièces de musée, habiller des jouets, etc.

En revanche, la solution connaît ses limites lorsqu’il s’agit de reconnaître des objets aux formes standards comme on en trouve dans le commerce. En effet, comment faire la différence entre deux boîtes de céréales qui ont exactement la même forme ? Eh bien, on fera appel à la bonne vieille reconnaissance d’images. C’est l’illustration du packaging qui servira de support à l’application.

On notera alors que l’image-marqueur n’a pas été bannie de la réalité augmentée, mais qu’elle peut venir renforcer l’expérience, et compléter ses failles en étant conjuguée à la worldmap. La réalité augmentée ne s’est pas transformée, elle s’est seulement enrichie.

Photographie réalité augmentée sur une maquette
Ici, les marqueurs nous permettent de prolonger une maquette. Tandis que la worldmap nous permet de suivre son extension numérique.

Vers quelles améliorations se dirige-t-on ?

On se doute bien que la technologie va encore évoluer, et on peut déjà deviner vers quelles améliorations elle se dirige.

D’abord vers une reconnaissance du réel toujours plus performante. Pour cela, il s’agira d’améliorer à la fois l’hardware et le software. Il est probable qu’à l’avenir, nos appareils soient dotés de meilleurs capteurs, de meilleurs outils pour cueillir les informations, et que les logiciels réussissent à traiter de mieux en mieux ces informations, notamment grâce aux avancées faites dans le deep learning.

Si aujourd’hui, nos appareils sont capables de reconnaître ce qu’ils connaissent déjà, demain ils seront capables de reconnaître l’environnement par eux-mêmes, d’emmagasiner des informations conséquentes et de les restituer en temps réel.

Car croiser une multiplicité d’informations a toujours été la recette de la réalité augmentée. Nos applications utilisent tout ce qu’elles peuvents pour se situer dans le monde. Et tout indique qu’à l’avenir, elles ne se contentent plus seulement de quelques données immédiates mais aillent puiser des ensembles massifs de données – le fameux big data.

Et c’est déjà le cas pour certaines applications. On pensera à l’outil AR de Google Maps qui croise les données GPS de l’appareil et toutes les informations d’images street view pour guider les usagers directement à travers leurs écrans.

Qui n’a jamais rêvé d’un GPS qui viendrait se superposer au réel ?

coordonnées satellites pour la réalité augmentée
Mais c’est surtout la capacité à lire l’environnement qui est prometteuse. Lire l’environnement, cela veut dire donner de l’information du monde sur le monde, en temps réel. Bien des applications ont déjà imaginé des usages pratiques, comme l’application measure qui permet de mesurer virtuellement des objets réels.

La réalité mixte de demain : Google Glass 2 et Hololens 2

Mais l’avenir appartient surtout à la réalité mixte qui cherche à affranchir la réalité augmentée de la barrière de l’écran. Le rêve ultime, c’est l’hologramme. Et aujourd’hui, la technologie permet de s’en approcher.

Lunettes Hololens
l’Hololens 2, déjà précommandable, et les Google Glass 2, disponibles pour les professionnels, représentent de belles avancées en la matière. Mais ce n’est que le début. Car si aujourd’hui les lunettes de réalité mixte sont encore testées parcimonieusement dans les milieux professionnels qui en ont le plus besoin (notamment les secteurs industriels, logistiques et militaires), on peut déjà prévoir qu’elles se démocratiseront et se répandront chez les particuliers.

Réalité virtuelle, quel contenu proposer ?

Réalité virtuelle, quel contenu proposer ?

Réalité virtuelle : quel contenu proposer ?

Lorsqu’on souhaite faire appel à la réalité virtuelle, il y a des questions essentielles à se poser pour réussir son projet. Créateurs 3D que nous sommes, nous savons que celle du contenu est prioritaire. Choisir son contenu, c’est choisir ce que vous voulez faire vivre à l’utilisateur. Quelles sensations souhaitez-vous provoquer chez lui ? Quel type d’expérience l’invitez-vous à vivre ?

Pour aider votre choix, nous vous proposons 10 types de contenu rencontrés en réalité virtuelle.

#1 Le jeu

La réalité virtuelle trouve un large champ d’action dans le domaine du jeu vidéo bien sûr. Mais dans votre opération VR, vous pouvez très bien proposer un mini-jeu immersif sans chercher à égaler les grosses productions vidéoludiques.

© Photo by inforumatik, on flickr
N’hésitez pas alors à vous tourner vers des recettes classiques et à les adapter au message que vous souhaitez transmettre. Jeu d’adresse, jeu de rapidité, jeu de piste, jeu de réflexion, etc. Pour éveiller la curiosité des passants lors d’un événement public, nul besoin d’innover en la matière. Imaginez un gameplay qui s’accorde à votre démarche et qui parvienne à marquer le coup.

#2 L’expérience sportive

© Photo by invisiblepower, on Pixabay
Autre forme d’immersion : la performance sportive. On peut mener les spectateurs auprès de performeurs de l’extrême, pour leur faire ressentir la vitesse d’un skieur freeride, la technique d’un surfeur, les réflexes d’un pilote de rallye, le vertige d’un funambule, ou les haut-le-cœur d’un basejumper.

Mais les sensations fortes n’ont pas à avoir le monopole en matière de sport, et votre expérience immersive peut très bien s’exprimer dans des disciplines plus communes. Par exemple un match de foot pro, ou un marathon. Bref, les possibilités de contenu ne manquent pas.

#3 La contemplation

Inviter le spectateur à observer ce qui l’entoure. De prime abord, l’approche est simple, c’est la base de la réalité virtuelle. Oui, mais tout dépend de ce que vous montrez.

Une expérience contemplative ne passe pas obligatoirement par un panorama magnifique.

Car en effet, si vous pouvez choisir d’offrir des prises de vue au milieu de décors sublimes. Vous avez aussi mille autres façons de faire de la contemplation en immersion : une vidéo 360° qui baigne le spectateur dans un univers onirique, un tableau vivant qui invite le spectateur à s’attarder sur chaque détail autour de lui – comme avec l’expérience Dream of Dali . Finalement, ce qu’il y a de commun entre toutes ces idées, c’est la volonté d’impressionner par le visuel, sans chercher à provoquer d’autres envies que celle de regarder.

Cosmic Tour VR. Un voyage étrange au cœur de l’univers en transformation
Une réalisation pour l’Institut National de Physique Nucléaire

#4 La découverte d’un lieu

Un classique de la réalité virtuelle, surtout dans les salons professionnels auprès des sociétés qui souhaitent faire visiter leurs locaux. Après tout, l’immersion est le meilleur moyen de téléporter le spectateur. Elle devient donc une évidence lorsqu’on a besoin de montrer un lieu précis.

Une approche logique pour les entreprises qui décident de communiquer sur leur lieu de travail, pour les agences de voyage qui veulent donner un avant-gout aux touristes en dévoilant un hôtel ou un site historique, pour les musées qui décident d’immerger les visiteurs dans un lieu du passé, ou pour les agences immobilières qui ont besoin de présenter des biens.

La réalité virtuelle est un média qui, plus qu’aucun autre, est pensé pour la découverte puisqu’il propose avant tout une expérience visuelle. La question qui se pose alors est de savoir comment montrer ? En tournant avec une caméra 360° ou en passant par la création d’un environnement virtuel ?

#5 Le frisson

Téléporter le spectateur auprès de choses qu’il n’aurait jamais approché à l’ordinaire, suffit à offrir du contenu VR mémorable. À partir de cette idée, on peut envisager différentes animations : entrer dans l’enclos des tigres, approcher les requins lors d’une séance de plongée.

L’idée ici est de surprendre le spectateur et de le plonger dans une atmosphère inquiétante. Ce qui est plus facile en virtuel qu’avec un véritable tournage. C’est le cas du jeu Ocean Descent, et son immersion sous-marine virtuelle, qui a choisi l’image de synthèse pour pouvoir entièrement contrôler sa mise en scène et ses effets.

© Photo by VR Syndicate, on flickr

#6 Le vide

© Photo by Alexas_Fotos, on Pixabay
Dans les sensations fortes, l’animation la plus répandue en réalité virtuelle est celle qui fait appel à la peur du vide. Qui n’a jamais croisé cette animation VR qui consiste à jouer à l’équilibriste au bord d’un building ? Parce qu’il y a un petit acrophobe en chacun de nous, elle fait toujours son effet.

Le succès de ce type de contenu s’explique en partie parce que l’expérience invite l’utilisateur à se déplacer. Il s’agit en ce sens d’une vraie expérience de réalité virtuelle, dans laquelle l’utilisateur est impliqué corporellement. Il marche avec le casque sur la tête, et son avatar virtuel suit ses mouvements.

L’expérience est si efficace qu’elle est utilisée par les professionnels pour traiter les personnes souffrantes de vertige. On devine bien alors que pour un usage divertissant, elle a de quoi attirer les curieux.

L’autre avantage enfin, c’est que sur ce concept, il est possible d’habiller n’importe quel univers. Inviter les utilisateurs au bord du vide, oui, mais dans un décor aux couleurs de votre société, dans une ambiance que vous souhaitez.

#7 La présence à un évènement

Suivre un évènement en direct sur internet, tout le monde connait, on appelle ça le live streaming. Les casques de réalité virtuelle permettent aujourd’hui d’en faire en immersion. Les internautes peuvent alors suivre un évènement ou vous suivre lors de séances live, depuis un casque VR, ou depuis leur ordinateur avec une vidéo 360°.

© Photo by shbs, on Pixabay
Bien évidemment, comme pour un film 360°, le live stream VR doit justifier son format : nul besoin de sortir la caméra 360° si ce que vous comptez filmer est présentable en 16/9ème.

La plupart du temps, les sociétés choisissent le stream VR pour immerger l’utilisateur dans un évènement public, comme s’il y était. Elles glanent ainsi des participants supplémentaires. Et leur communication peut porter à la fois sur l’évènement et sur le dispositif mis en place pour le partager.

#8 La vitesse

Bien sûr, on pourrait ranger la vitesse dans la case « simulations sportives » présentée au-dessus, mais pas uniquement. La sensation peut très bien être reproduite dans un univers en image de synthèse, sans passer par un tournage avec une caméra embarquée.

Nous avions nous-mêmes produit pour Hasbro, deux roller coaster destinés aux enfants, dans les univers de Transformers et de My Little Poney. Dans les deux cas, la sensation de vitesse a été adaptée au jeune public, et donc sensiblement freinée, mais elle était bien là. Le but de l’opération était de propulser les enfants dans une attraction vivante, grisante par ses virages et ses descentes, et réjouissante par l’émerveillement qu’elle leur procurait.

Notre film VR pour Hasbro

Et là encore, comme avec l’expérience du vide, celle de la vitesse repose sur un concept qui peut être décliné à n’importe quelle sauce. C’est votre univers appliqué à une experience dont nous connaissons les secrets de conception – car oui, les impressions de vide et de vitesse exigent un savoir-faire dans la réalisation, ne serait-ce que pour jauger les sensations.

Enfin, le dernier avantage de ce genre de prestation est technique : pour simuler la vitesse, nous pouvons nous contenter d’une vidéo 360°, et non d’une expérience interactive, ce qui est plus rapide à mettre en place.

#9 La claustration

À l’inverse de la contemplation ou du vertige, on peut mettre en place un environnement virtuel claustrophobique. Le pari est risqué, car tout le monde ne sera pas tenté par l’expérience, mais il restera dans les mémoires. Nous désignons par-là toutes les expériences qui jouent sur le malaise de l’enfermement, mais aussi sur l’ambiance angoissante.

Un approche a priori orientée gamer, qu’on trouve de plus en plus dans les escape game VR, mais qui avec une installation adaptée peut très bien s’exporter en public.

On retiendra par exemple le jeu Alien Abduction qui met le spectateur à la place d’un cobaye enlevé par les aliens. On pourra noter aussi l’affreuse idée de Taphonos qui promet à ses utilisateurs d’être enterrés vivants via la réalité virtuelle. Autant d’exemples dont les buzz prouvent que ce genre d’expériences n’est pas à proscrire.

#10 La sensibilisation

Voilà un grand mot qui cache un large éventail d’approches. Ce que nous entendons par « sensibilisation » englobe toutes les expériences VR qui jouent dans le registre émotionnel, et qui choisissent l’immersion pour interpeller le spectateur sur une question de fond.

On peut citer en exemple connu, le film VR Carne y Arena, réalisé par Alejandro González Iñárritu (réalisateur de Revenant, entre autres films). Un court métrage immersif qui plonge le spectateur dans l’expérience éprouvante d’un migrant mexicain traversant la frontière américaine. Si le film a été récompensé d’un Oscar, c’est pour avoir prouvé que le cinéma immersif pouvait concilier mise en scène redoutable et message sensibilisateur.

Parmi les sensations offertes par la réalité virtuelle, toutes potentiellement peuvent être utiles à une cause. Iñárritu a choisi de stresser le spectateur en le plaçant dans une situation dangereuse, mais vous pouvez choisir d’interpeller votre spectateur autrement. Fiez-vous à votre stratégie habituelle et aux émotions qu’éveille votre cause.

Pour les associations, les organismes qui œuvrent chaque jour à leur combat, pour les collectifs qui organisent des journées de sensibilisation, la réalité virtuelle compte maintenant parmi vos nouvelles armes.

Large panel n’est-ce pas ? Et pourtant on trouvera encore beaucoup d’autres idées qui ne rentrent pas dans ces catégories. Mais qu’importe ! Nous souhaitions surtout vous montrer que vos idées, votre message, trouvent une place dans l’une de ces approches. Ne vous reste plus qu’à imaginer le contenu (c’est là notre spécialité) et à organiser la mise en place de l’animation.

Nous créons votre contenu VR

Production de vidéo 360 : ce qu’il faut savoir avant de se lancer

Production de vidéo 360 : ce qu’il faut savoir avant de se lancer

Production de vidéo 360 : ce qu’il faut savoir avant de se lancer

Vous souhaitez réaliser, ou faire réaliser, une vidéo 360 pour votre communication ? Très bien. Mais avant de vous lancer, n’hésitez pas à vous poser ces questions.

#1 Le format 360 est-il justifié pour votre film ?

La vidéo 360 degré a un énorme potentiel immersif, et cette immersion doit être justifiée. Elle doit être le point de départ de votre film.

L’essentiel est d’avoir en tête une histoire à raconter, un produit à présenter ou un savoir-faire à valoriser, qui justifie ce format.

Pour savoir si c’est le cas, demandez-vous ce que votre film gagnerait à être en 360 degré – et à l’inverse, ce qu’il perdrait à ne pas l’être.

Si votre vidéo 360 n’apporte pas plus au spectateur qu’une vidéo normale, c’est que votre idée peut très bien se contenter d’une approche classique.

Votre film doit profiter de l’infinité du cadre. Le spectateur peut observer tout autour de lui. Il faut donc l’inviter à le faire, le placer au milieu d’une scène qu’il ne pourrait pas contempler autrement qu’en immersion.

On croise par exemple beaucoup d’entreprises qui font visiter leurs locaux, montrent des lieux précis, ou des gammes de produits. Dans ces cas, le format 360° sert à téléporter le spectateur ailleurs, à le mener directement au milieu de ce que l’on souhaite lui montrer. De la visite immersive en somme.

Mais le format 360 degré n’a pas qu’un avantage pratique, il est aussi spectaculaire. On peut imaginer séduire des spectateurs avec des contenus qui en jettent, et alors, le 360 degré n’est plus seulement un moyen de montrer, mais aussi une façon d’éveiller la curiosité.

#2 Souhaitez-vous une vidéo 360 en prise de vue réelle ?

Si vous pouvez justifier le format 360, c’est que vous savez déjà quel contenu vous souhaitez. Peut-être est-ce un film réel ? Dans ce cas, c’est un tournage qui vous attend. Et qui dit tournage en 360°, dit impératifs techniques.

La particularité des caméras 360° appelle forcément à revoir la mise en scène traditionnelle.

Sur le tournage 360° d’une de nos productions
Puisque la caméra voit tout, il n’y a pas de hors-champs. Impossible de faire appel aux artifices habituels : éclairages, perches-son, rails, cameraman.

Et si vous souhaitez du mouvement, il faut une caméra embarquée sur un support forcément visible par le spectateur.

Il est possible toutefois pour un caméraman de fixer la caméra au-dessus de lui, et d’être flouté en post-production. Même chose avec une caméra sur trépied dont on floutera les pieds.

Quant à la mise en scène, il faut la doser pour laisser au spectateur le loisir de contempler ce qui l’entoure. Puisqu’il n’y a pas de cadre, il n’y a pas de centre, et donc pas de points d’accroche. Le regard a tendance à se perdre dans le champ de vision et accueille mal les changements rapides de plans.

Si vous racontez une histoire, il faut être sûr de capter l’attention du spectateur. Sinon, vous pouvez le laisser admirer ce qui l’entoure sans nécessairement chercher à attraper son regard. On ne raconte pas en 360°, de la même façon qu’on le fait en tournage réel. La grande part des productions 360° s’appuient sur des plans longs et des plans séquences.

#3 Souhaitez-vous un film d’animation 360 ?

L’autre possibilité, c’est le film d’animation. Notre spécialité !

Pas de tournage, mais une production entièrement faite en studio, par ordinateur.

La caméra n’existe pas physiquement, on peut la placer où l’on veut, imaginer des points de vue qu’une caméra réelle ne pourrait pas adopter.

Image tirée d’un de nos films VR réalisé pour la société Hasbro.
Personne ne porte de caméra. Il n’y a ni caméraman, ni rail, ni socle, ni perche, le mouvement est plus libre. Le déplacement est plus facile, et les possibilités créatives nombreuses.

En tournage physique, il faut toujours composer avec l’environnement. Il faut repérer la bonne place, examiner le terrain, faire avec ce que vous offre le décor. En animation, le décor c’est vous qui le faites, donc vous le modelez selon vos besoins.

Pour autant, la vidéo d’animation ne doit pas être une alternative au tournage, mais bien un choix pris en fonction de ce que vous souhaitez montrer.

Est-ce que ce que vous imaginez ne gagnerait pas à l’être en image de synthèse, avec plus de liberté visuelle ?

#4 Quelle diffusion envisagez-vous ?

Vous avez votre film en tête. Vous savez vers quel type de production il vous emmène. Reste alors une dernière étape : la diffusion.

Évènement public

Si vous pensiez produire un film à l’occasion d’un événement particulier comme un salon, une présentation en lieu public, un lancement de produit, ou une réunion professionnelle, c’est que vous envisagiez sûrement une expérience immersive dans un casque VR.

Nous expliquons ici quelle mise en place convient à un projet VR.

Pour une vidéo 360, vous n’aurez pas besoin de faire déplacer vos utilisateurs. Oubliez les manettes, les contrôleurs et les capteurs de mouvements. Vos utilisateurs auront besoin d’un casque seulement. Pour le reste, tout dépend de votre contenu et de la disposition des lieux.

Vous pouvez passer par un casque branché à un ordinateur, type Oculus Rift, idéal pour des contenus lourds. Ou bien passer par des solutions mobiles type Samsung Gear ou Oculus Go, qui n’ont pas la puissance d’un PC, mais qui, justement, vous en dispensent. Cette partie technique est expliquée plus en détail dans notre article sur le choix des casques.

Diffusion web

Pour une diffusion plus large dans le cadre de votre communication, n’hésitez pas à poster votre vidéo.

Le caractère innovant du format ne l’empêche pas d’être abondamment partagé. La vidéo 360° a l’avantage d’être facilement exportable. D’abord sur votre site, mais aussi sur un grand nombre de plateformes web consacrées à la VR. En voici quelques-unes.

  • Youtube : oui, depuis 2015 le plus grand média vidéo d’internet accueille librement la vidéo 360.
  • VRSE : une application de téléchargement de vidéo 360.
  • VeeR : une plateforme asiatique largement visitée, idéale pour glaner un grand nombre d’internautes.
  • Vimeo VR : la fameuse plateforme de vidéo fait aussi dans le 360 degré.
  • Kolor/ Go Pro VR Player : Kolor Eyes, racheté par Go Pro est la plateforme pour qui veut poster ses productions Go Pro.
  • SteamVR : la célèbre plateforme de jeu vidéo propose bien évidemment une rubrique dédiée à la VR.
Préciser les contours de son projet, c’est déjà le construire. Après cette étape, ne reste plus qu’à lancer la production. Vous pouvez alors vous tourner vers des studios spécialisés dans la réalité virtuelle comme le nôtre.

Besoin d'une vidéo 360 ?

Réalité virtuelle,  quel casque choisir pour son projet ?

Réalité virtuelle, quel casque choisir pour son projet ?

Réalité virtuelle, quel casque choisir pour son projet ?

Pour réussir son projet de réalité virtuelle, il est essentiel de se poser les bonnes questions. En premier lieu : toujours s’assurer de la faisabilité technique de son projet avant de le lancer. Passé cette étape, reste à choisir le matériel. Le budget seul ne suffit pas à orienter ce choix. Il faut prendre en compte les capacités des casques. Lequel convient le mieux à ce que vous imaginez mettre en place ?

Pour se déplacer dans univers virtuel

Vous voulez vous promener dans un espace virtuel ? Visiter un intérieur en image de synthèse, jouer à l’équilibriste au-dessus du vide, traverser des zones fantastiques ? Alors, il vous faut du matériel VR complet.

L’Oculus Rift

Le premier choix, le casque qui a relancé la réalité virtuelle. Pour mettre en place une animation VR public, c’est la solution évidente, à condition de se brancher à un bon PC et de prendre le matériel annexe (contrôleurs, détecteurs de position).

Le HTC Vive

Un concurrent direct à Oculus. Dès sa première version, le casque Vive proposait du très bon matériel de détection pour une expérience de déplacement fluide. Là aussi, il faut compter avec une installation importante.

Le Playstation VR

Prévu pour fonctionner avec la Playstation 4, il tire son avantage de cette dernière. Pas besoin de chercher un PC à la puissance adéquate. On ajuste le contenu à la capacité de la console, et on ne s’embête pas avec les questions techniques. C’est la solution en kit, pour ne pas avoir à choisir son matériel.

Pour du contenu moins lourd : images immersives, vidéos 360°, mini-jeux VR

Très rapidement, les fabricants ont pensé à des solutions plus simples pour permettre à chacun de s’immerger sans s’équiper de tout un attirail.

Le Samsung Gear (et tous les casques de même type)

La bonne idée est venue de Samsung qui a proposé, avec son Samsung Gear, un système astucieux. Il suffit d’insérer un smartphone dans le casque. C’est le téléphone qui génère les images, tandis que les lentilles du casque permettent de s’y immerger. L’expérience est plus intuitive pour l’utilisateur qui n’a pas besoin d’utiliser des manettes et de se déplacer.
On parle alors de solution « embarquée ». Un type de casque souvent adopté dans des événements publics, pour du contenu léger qui peut convenir pour des vidéos 360°, des minis-jeux légers ou même des circulations en intérieurs virtuels pour des démarches immobilières. Dans le même genre, nous pouvons aussi citer les casques suivants : le Google Daydream View, l’Homido, Zeis VR One, ou l’Omega 3D Box.

Pour garantir la mobilité de l’utilisateur

Vous ne voulez pas limiter l’utilisateur à un seul endroit ? Vous préférez éliminer les branchements, le matériel complémentaire, inviter l’utilisateur à endosser un casque seulement ?

Le Samsung Gear, encore

Les casques avec des téléphones embarqués sont donc aussi recommandés. C’est même ce qui explique leur succès auprès de stands de réalité virtuelle. Pendant longtemps, ils ont été les seuls à proposer de la VR qui puisse se pratiquer sans branchements, et donc les seuls à être mobiles.

L’Oculus Go

Mais depuis quelques temps, un nouveau genre de casque a fait son apparition : le casque autonome. L’Oculus Go est un casque qui ne demande ni l’appui d’un PC, ni celui d’un smartphone. Toute la technologie de diffusion se trouve dans le casque. Il devient donc, officiellement, le casque de la mobilité. Mais il a aussi un avantage financier : nul besoin de s’acheter de matériel supplémentaire

Pour laisser des goodies aux utilisateurs

Pour de l’évènementiel, dans le cadre d’une opération de communication, la réalité virtuelle peut prendre une autre forme qu’un stand éphémère. Elle peut être l’occasion de marquer le coup en laissant un souvenir aux utilisateurs.

Le Cardboard

La solution carton imaginée par Google, c’est de la réalité virtuelle à peu de frais, de qualité discutable certes, mais qui a l’avantage d’ouvrir l’expérience à tous. Elle constitue aussi un formidable outil pour les agences d’événementiel. Le casque en carton peut devenir un goodie personnalisable dans une démarche qui invite les utilisateurs à essayer la réalité virtuelle avec leurs propres smartphones, et à repartir avec le casque.

Une fois ce choix fait, il ne vous reste plus qu’à intégrer le film ou l’application dans le matériel et à penser la mise en place. En tant que créateurs de contenu 3D, nous pouvons produire votre film VR, mais aussi vous conseiller et vous accompagner dans la mise en place de votre dispositif.