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Réalité virtuelle, quel contenu proposer ?

Réalité virtuelle, quel contenu proposer ?

Réalité virtuelle : quel contenu proposer ?

Lorsqu’on souhaite faire appel à la réalité virtuelle, il y a des questions essentielles à se poser pour réussir son projet. Créateurs 3D que nous sommes, nous savons que celle du contenu est prioritaire. Choisir son contenu, c’est choisir ce que vous voulez faire vivre à l’utilisateur. Quelles sensations souhaitez-vous provoquer chez lui ? Quel type d’expérience l’invitez-vous à vivre ?

Pour aider votre choix, nous vous proposons 10 types de contenu rencontrés en réalité virtuelle.

#1 Le jeu

La réalité virtuelle trouve un large champ d’action dans le domaine du jeu vidéo bien sûr. Mais dans votre opération VR, vous pouvez très bien proposer un mini-jeu immersif sans chercher à égaler les grosses productions vidéoludiques.

© Photo by inforumatik, on flickr
N’hésitez pas alors à vous tourner vers des recettes classiques et à les adapter au message que vous souhaitez transmettre. Jeu d’adresse, jeu de rapidité, jeu de piste, jeu de réflexion, etc. Pour éveiller la curiosité des passants lors d’un événement public, nul besoin d’innover en la matière. Imaginez un gameplay qui s’accorde à votre démarche et qui parvienne à marquer le coup.

#2 L’expérience sportive

© Photo by invisiblepower, on Pixabay
Autre forme d’immersion : la performance sportive. On peut mener les spectateurs auprès de performeurs de l’extrême, pour leur faire ressentir la vitesse d’un skieur freeride, la technique d’un surfeur, les réflexes d’un pilote de rallye, le vertige d’un funambule, ou les haut-le-cœur d’un basejumper.

Mais les sensations fortes n’ont pas à avoir le monopole en matière de sport, et votre expérience immersive peut très bien s’exprimer dans des disciplines plus communes. Par exemple un match de foot pro, ou un marathon. Bref, les possibilités de contenu ne manquent pas.

#3 La contemplation

Inviter le spectateur à observer ce qui l’entoure. De prime abord, l’approche est simple, c’est la base de la réalité virtuelle. Oui, mais tout dépend de ce que vous montrez.

Une expérience contemplative ne passe pas obligatoirement par un panorama magnifique.

Car en effet, si vous pouvez choisir d’offrir des prises de vue au milieu de décors sublimes. Vous avez aussi mille autres façons de faire de la contemplation en immersion : une vidéo 360° qui baigne le spectateur dans un univers onirique, un tableau vivant qui invite le spectateur à s’attarder sur chaque détail autour de lui – comme avec l’expérience Dream of Dali . Finalement, ce qu’il y a de commun entre toutes ces idées, c’est la volonté d’impressionner par le visuel, sans chercher à provoquer d’autres envies que celle de regarder.

Cosmic Tour VR. Un voyage étrange au cœur de l’univers en transformation
Une réalisation pour l’Institut National de Physique Nucléaire

#4 La découverte d’un lieu

Un classique de la réalité virtuelle, surtout dans les salons professionnels auprès des sociétés qui souhaitent faire visiter leurs locaux. Après tout, l’immersion est le meilleur moyen de téléporter le spectateur. Elle devient donc une évidence lorsqu’on a besoin de montrer un lieu précis.

Une approche logique pour les entreprises qui décident de communiquer sur leur lieu de travail, pour les agences de voyage qui veulent donner un avant-gout aux touristes en dévoilant un hôtel ou un site historique, pour les musées qui décident d’immerger les visiteurs dans un lieu du passé, ou pour les agences immobilières qui ont besoin de présenter des biens.

La réalité virtuelle est un média qui, plus qu’aucun autre, est pensé pour la découverte puisqu’il propose avant tout une expérience visuelle. La question qui se pose alors est de savoir comment montrer ? En tournant avec une caméra 360° ou en passant par la création d’un environnement virtuel ?

#5 Le frisson

Téléporter le spectateur auprès de choses qu’il n’aurait jamais approché à l’ordinaire, suffit à offrir du contenu VR mémorable. À partir de cette idée, on peut envisager différentes animations : entrer dans l’enclos des tigres, approcher les requins lors d’une séance de plongée.

L’idée ici est de surprendre le spectateur et de le plonger dans une atmosphère inquiétante. Ce qui est plus facile en virtuel qu’avec un véritable tournage. C’est le cas du jeu Ocean Descent, et son immersion sous-marine virtuelle, qui a choisi l’image de synthèse pour pouvoir entièrement contrôler sa mise en scène et ses effets.

© Photo by VR Syndicate, on flickr

#6 Le vide

© Photo by Alexas_Fotos, on Pixabay
Dans les sensations fortes, l’animation la plus répandue en réalité virtuelle est celle qui fait appel à la peur du vide. Qui n’a jamais croisé cette animation VR qui consiste à jouer à l’équilibriste au bord d’un building ? Parce qu’il y a un petit acrophobe en chacun de nous, elle fait toujours son effet.

Le succès de ce type de contenu s’explique en partie parce que l’expérience invite l’utilisateur à se déplacer. Il s’agit en ce sens d’une vraie expérience de réalité virtuelle, dans laquelle l’utilisateur est impliqué corporellement. Il marche avec le casque sur la tête, et son avatar virtuel suit ses mouvements.

L’expérience est si efficace qu’elle est utilisée par les professionnels pour traiter les personnes souffrantes de vertige. On devine bien alors que pour un usage divertissant, elle a de quoi attirer les curieux.

L’autre avantage enfin, c’est que sur ce concept, il est possible d’habiller n’importe quel univers. Inviter les utilisateurs au bord du vide, oui, mais dans un décor aux couleurs de votre société, dans une ambiance que vous souhaitez.

#7 La présence à un évènement

Suivre un évènement en direct sur internet, tout le monde connait, on appelle ça le live streaming. Les casques de réalité virtuelle permettent aujourd’hui d’en faire en immersion. Les internautes peuvent alors suivre un évènement ou vous suivre lors de séances live, depuis un casque VR, ou depuis leur ordinateur avec une vidéo 360°.

© Photo by shbs, on Pixabay
Bien évidemment, comme pour un film 360°, le live stream VR doit justifier son format : nul besoin de sortir la caméra 360° si ce que vous comptez filmer est présentable en 16/9ème.

La plupart du temps, les sociétés choisissent le stream VR pour immerger l’utilisateur dans un évènement public, comme s’il y était. Elles glanent ainsi des participants supplémentaires. Et leur communication peut porter à la fois sur l’évènement et sur le dispositif mis en place pour le partager.

#8 La vitesse

Bien sûr, on pourrait ranger la vitesse dans la case « simulations sportives » présentée au-dessus, mais pas uniquement. La sensation peut très bien être reproduite dans un univers en image de synthèse, sans passer par un tournage avec une caméra embarquée.

Nous avions nous-mêmes produit pour Hasbro, deux roller coaster destinés aux enfants, dans les univers de Transformers et de My Little Poney. Dans les deux cas, la sensation de vitesse a été adaptée au jeune public, et donc sensiblement freinée, mais elle était bien là. Le but de l’opération était de propulser les enfants dans une attraction vivante, grisante par ses virages et ses descentes, et réjouissante par l’émerveillement qu’elle leur procurait.

Notre film VR pour Hasbro

Et là encore, comme avec l’expérience du vide, celle de la vitesse repose sur un concept qui peut être décliné à n’importe quelle sauce. C’est votre univers appliqué à une experience dont nous connaissons les secrets de conception – car oui, les impressions de vide et de vitesse exigent un savoir-faire dans la réalisation, ne serait-ce que pour jauger les sensations.

Enfin, le dernier avantage de ce genre de prestation est technique : pour simuler la vitesse, nous pouvons nous contenter d’une vidéo 360°, et non d’une expérience interactive, ce qui est plus rapide à mettre en place.

#9 La claustration

À l’inverse de la contemplation ou du vertige, on peut mettre en place un environnement virtuel claustrophobique. Le pari est risqué, car tout le monde ne sera pas tenté par l’expérience, mais il restera dans les mémoires. Nous désignons par-là toutes les expériences qui jouent sur le malaise de l’enfermement, mais aussi sur l’ambiance angoissante.

Un approche a priori orientée gamer, qu’on trouve de plus en plus dans les escape game VR, mais qui avec une installation adaptée peut très bien s’exporter en public.

On retiendra par exemple le jeu Alien Abduction qui met le spectateur à la place d’un cobaye enlevé par les aliens. On pourra noter aussi l’affreuse idée de Taphonos qui promet à ses utilisateurs d’être enterrés vivants via la réalité virtuelle. Autant d’exemples dont les buzz prouvent que ce genre d’expériences n’est pas à proscrire.

#10 La sensibilisation

Voilà un grand mot qui cache un large éventail d’approches. Ce que nous entendons par « sensibilisation » englobe toutes les expériences VR qui jouent dans le registre émotionnel, et qui choisissent l’immersion pour interpeller le spectateur sur une question de fond.

On peut citer en exemple connu, le film VR Carne y Arena, réalisé par Alejandro González Iñárritu (réalisateur de Revenant, entre autres films). Un court métrage immersif qui plonge le spectateur dans l’expérience éprouvante d’un migrant mexicain traversant la frontière américaine. Si le film a été récompensé d’un Oscar, c’est pour avoir prouvé que le cinéma immersif pouvait concilier mise en scène redoutable et message sensibilisateur.

Parmi les sensations offertes par la réalité virtuelle, toutes potentiellement peuvent être utiles à une cause. Iñárritu a choisi de stresser le spectateur en le plaçant dans une situation dangereuse, mais vous pouvez choisir d’interpeller votre spectateur autrement. Fiez-vous à votre stratégie habituelle et aux émotions qu’éveille votre cause.

Pour les associations, les organismes qui œuvrent chaque jour à leur combat, pour les collectifs qui organisent des journées de sensibilisation, la réalité virtuelle compte maintenant parmi vos nouvelles armes.

Large panel n’est-ce pas ? Et pourtant on trouvera encore beaucoup d’autres idées qui ne rentrent pas dans ces catégories. Mais qu’importe ! Nous souhaitions surtout vous montrer que vos idées, votre message, trouvent une place dans l’une de ces approches. Ne vous reste plus qu’à imaginer le contenu (c’est là notre spécialité) et à organiser la mise en place de l’animation.

Nous créons votre contenu VR

Production de vidéo 360 : ce qu’il faut savoir avant de se lancer

Production de vidéo 360 : ce qu’il faut savoir avant de se lancer

Production de vidéo 360 : ce qu’il faut savoir avant de se lancer

Vous souhaitez réaliser, ou faire réaliser, une vidéo 360 pour votre communication ? Très bien. Mais avant de vous lancer, n’hésitez pas à vous poser ces questions.

#1 Le format 360 est-il justifié pour votre film ?

La vidéo 360 degré a un énorme potentiel immersif, et cette immersion doit être justifiée. Elle doit être le point de départ de votre film.

L’essentiel est d’avoir en tête une histoire à raconter, un produit à présenter ou un savoir-faire à valoriser, qui justifie ce format.

Pour savoir si c’est le cas, demandez-vous ce que votre film gagnerait à être en 360 degré – et à l’inverse, ce qu’il perdrait à ne pas l’être.

Si votre vidéo 360 n’apporte pas plus au spectateur qu’une vidéo normale, c’est que votre idée peut très bien se contenter d’une approche classique.

Votre film doit profiter de l’infinité du cadre. Le spectateur peut observer tout autour de lui. Il faut donc l’inviter à le faire, le placer au milieu d’une scène qu’il ne pourrait pas contempler autrement qu’en immersion.

On croise par exemple beaucoup d’entreprises qui font visiter leurs locaux, montrent des lieux précis, ou des gammes de produits. Dans ces cas, le format 360° sert à téléporter le spectateur ailleurs, à le mener directement au milieu de ce que l’on souhaite lui montrer. De la visite immersive en somme.

Mais le format 360 degré n’a pas qu’un avantage pratique, il est aussi spectaculaire. On peut imaginer séduire des spectateurs avec des contenus qui en jettent, et alors, le 360 degré n’est plus seulement un moyen de montrer, mais aussi une façon d’éveiller la curiosité.

#2 Souhaitez-vous une vidéo 360 en prise de vue réelle ?

Si vous pouvez justifier le format 360, c’est que vous savez déjà quel contenu vous souhaitez. Peut-être est-ce un film réel ? Dans ce cas, c’est un tournage qui vous attend. Et qui dit tournage en 360°, dit impératifs techniques.

La particularité des caméras 360° appelle forcément à revoir la mise en scène traditionnelle.

Sur le tournage 360° d’une de nos productions
Puisque la caméra voit tout, il n’y a pas de hors-champs. Impossible de faire appel aux artifices habituels : éclairages, perches-son, rails, cameraman.

Et si vous souhaitez du mouvement, il faut une caméra embarquée sur un support forcément visible par le spectateur.

Il est possible toutefois pour un caméraman de fixer la caméra au-dessus de lui, et d’être flouté en post-production. Même chose avec une caméra sur trépied dont on floutera les pieds.

Quant à la mise en scène, il faut la doser pour laisser au spectateur le loisir de contempler ce qui l’entoure. Puisqu’il n’y a pas de cadre, il n’y a pas de centre, et donc pas de points d’accroche. Le regard a tendance à se perdre dans le champ de vision et accueille mal les changements rapides de plans.

Si vous racontez une histoire, il faut être sûr de capter l’attention du spectateur. Sinon, vous pouvez le laisser admirer ce qui l’entoure sans nécessairement chercher à attraper son regard. On ne raconte pas en 360°, de la même façon qu’on le fait en tournage réel. La grande part des productions 360° s’appuient sur des plans longs et des plans séquences.

#3 Souhaitez-vous un film d’animation 360 ?

L’autre possibilité, c’est le film d’animation. Notre spécialité !

Pas de tournage, mais une production entièrement faite en studio, par ordinateur.

La caméra n’existe pas physiquement, on peut la placer où l’on veut, imaginer des points de vue qu’une caméra réelle ne pourrait pas adopter.

Image tirée d’un de nos films VR réalisé pour la société Hasbro.
Personne ne porte de caméra. Il n’y a ni caméraman, ni rail, ni socle, ni perche, le mouvement est plus libre. Le déplacement est plus facile, et les possibilités créatives nombreuses.

En tournage physique, il faut toujours composer avec l’environnement. Il faut repérer la bonne place, examiner le terrain, faire avec ce que vous offre le décor. En animation, le décor c’est vous qui le faites, donc vous le modelez selon vos besoins.

Pour autant, la vidéo d’animation ne doit pas être une alternative au tournage, mais bien un choix pris en fonction de ce que vous souhaitez montrer.

Est-ce que ce que vous imaginez ne gagnerait pas à l’être en image de synthèse, avec plus de liberté visuelle ?

#4 Quelle diffusion envisagez-vous ?

Vous avez votre film en tête. Vous savez vers quel type de production il vous emmène. Reste alors une dernière étape : la diffusion.

Évènement public

Si vous pensiez produire un film à l’occasion d’un événement particulier comme un salon, une présentation en lieu public, un lancement de produit, ou une réunion professionnelle, c’est que vous envisagiez sûrement une expérience immersive dans un casque VR.

Nous expliquons ici quelle mise en place convient à un projet VR.

Pour une vidéo 360, vous n’aurez pas besoin de faire déplacer vos utilisateurs. Oubliez les manettes, les contrôleurs et les capteurs de mouvements. Vos utilisateurs auront besoin d’un casque seulement. Pour le reste, tout dépend de votre contenu et de la disposition des lieux.

Vous pouvez passer par un casque branché à un ordinateur, type Oculus Rift, idéal pour des contenus lourds. Ou bien passer par des solutions mobiles type Samsung Gear ou Oculus Go, qui n’ont pas la puissance d’un PC, mais qui, justement, vous en dispensent. Cette partie technique est expliquée plus en détail dans notre article sur le choix des casques.

Diffusion web

Pour une diffusion plus large dans le cadre de votre communication, n’hésitez pas à poster votre vidéo.

Le caractère innovant du format ne l’empêche pas d’être abondamment partagé. La vidéo 360° a l’avantage d’être facilement exportable. D’abord sur votre site, mais aussi sur un grand nombre de plateformes web consacrées à la VR. En voici quelques-unes.

  • Youtube : oui, depuis 2015 le plus grand média vidéo d’internet accueille librement la vidéo 360.
  • VRSE : une application de téléchargement de vidéo 360.
  • VeeR : une plateforme asiatique largement visitée, idéale pour glaner un grand nombre d’internautes.
  • Vimeo VR : la fameuse plateforme de vidéo fait aussi dans le 360 degré.
  • Kolor/ Go Pro VR Player : Kolor Eyes, racheté par Go Pro est la plateforme pour qui veut poster ses productions Go Pro.
  • SteamVR : la célèbre plateforme de jeu vidéo propose bien évidemment une rubrique dédiée à la VR.
Préciser les contours de son projet, c’est déjà le construire. Après cette étape, ne reste plus qu’à lancer la production. Vous pouvez alors vous tourner vers des studios spécialisés dans la réalité virtuelle comme le nôtre.

Besoin d'une vidéo 360 ?

Réalité virtuelle,  quel casque choisir pour son projet ?

Réalité virtuelle, quel casque choisir pour son projet ?

Réalité virtuelle, quel casque choisir pour son projet ?

Pour réussir son projet de réalité virtuelle, il est essentiel de se poser les bonnes questions. En premier lieu : toujours s’assurer de la faisabilité technique de son projet avant de le lancer. Passé cette étape, reste à choisir le matériel. Le budget seul ne suffit pas à orienter ce choix. Il faut prendre en compte les capacités des casques. Lequel convient le mieux à ce que vous imaginez mettre en place ?

Pour se déplacer dans univers virtuel

Vous voulez vous promener dans un espace virtuel ? Visiter un intérieur en image de synthèse, jouer à l’équilibriste au-dessus du vide, traverser des zones fantastiques ? Alors, il vous faut du matériel VR complet.

L’Oculus Rift

Le premier choix, le casque qui a relancé la réalité virtuelle. Pour mettre en place une animation VR public, c’est la solution évidente, à condition de se brancher à un bon PC et de prendre le matériel annexe (contrôleurs, détecteurs de position).

Le HTC Vive

Un concurrent direct à Oculus. Dès sa première version, le casque Vive proposait du très bon matériel de détection pour une expérience de déplacement fluide. Là aussi, il faut compter avec une installation importante.

Le Playstation VR

Prévu pour fonctionner avec la Playstation 4, il tire son avantage de cette dernière. Pas besoin de chercher un PC à la puissance adéquate. On ajuste le contenu à la capacité de la console, et on ne s’embête pas avec les questions techniques. C’est la solution en kit, pour ne pas avoir à choisir son matériel.

Pour du contenu moins lourd : images immersives, vidéos 360°, mini-jeux VR

Très rapidement, les fabricants ont pensé à des solutions plus simples pour permettre à chacun de s’immerger sans s’équiper de tout un attirail.

Le Samsung Gear (et tous les casques de même type)

La bonne idée est venue de Samsung qui a proposé, avec son Samsung Gear, un système astucieux. Il suffit d’insérer un smartphone dans le casque. C’est le téléphone qui génère les images, tandis que les lentilles du casque permettent de s’y immerger. L’expérience est plus intuitive pour l’utilisateur qui n’a pas besoin d’utiliser des manettes et de se déplacer.
On parle alors de solution « embarquée ». Un type de casque souvent adopté dans des événements publics, pour du contenu léger qui peut convenir pour des vidéos 360°, des minis-jeux légers ou même des circulations en intérieurs virtuels pour des démarches immobilières. Dans le même genre, nous pouvons aussi citer les casques suivants : le Google Daydream View, l’Homido, Zeis VR One, ou l’Omega 3D Box.

Pour garantir la mobilité de l’utilisateur

Vous ne voulez pas limiter l’utilisateur à un seul endroit ? Vous préférez éliminer les branchements, le matériel complémentaire, inviter l’utilisateur à endosser un casque seulement ?

Le Samsung Gear, encore

Les casques avec des téléphones embarqués sont donc aussi recommandés. C’est même ce qui explique leur succès auprès de stands de réalité virtuelle. Pendant longtemps, ils ont été les seuls à proposer de la VR qui puisse se pratiquer sans branchements, et donc les seuls à être mobiles.

L’Oculus Go

Mais depuis quelques temps, un nouveau genre de casque a fait son apparition : le casque autonome. L’Oculus Go est un casque qui ne demande ni l’appui d’un PC, ni celui d’un smartphone. Toute la technologie de diffusion se trouve dans le casque. Il devient donc, officiellement, le casque de la mobilité. Mais il a aussi un avantage financier : nul besoin de s’acheter de matériel supplémentaire

Pour laisser des goodies aux utilisateurs

Pour de l’évènementiel, dans le cadre d’une opération de communication, la réalité virtuelle peut prendre une autre forme qu’un stand éphémère. Elle peut être l’occasion de marquer le coup en laissant un souvenir aux utilisateurs.

Le Cardboard

La solution carton imaginée par Google, c’est de la réalité virtuelle à peu de frais, de qualité discutable certes, mais qui a l’avantage d’ouvrir l’expérience à tous. Elle constitue aussi un formidable outil pour les agences d’événementiel. Le casque en carton peut devenir un goodie personnalisable dans une démarche qui invite les utilisateurs à essayer la réalité virtuelle avec leurs propres smartphones, et à repartir avec le casque.

Une fois ce choix fait, il ne vous reste plus qu’à intégrer le film ou l’application dans le matériel et à penser la mise en place. En tant que créateurs de contenu 3D, nous pouvons produire votre film VR, mais aussi vous conseiller et vous accompagner dans la mise en place de votre dispositif.

5 questions à se poser pour réussir son projet de réalité virtuelle

5 questions à se poser pour réussir son projet de réalité virtuelle

5 questions à se poser pour réussir son projet de réalité virtuelle

En peu de temps, la réalité virtuelle a investi de nombreux domaines et a prouvé qu’elle était plus qu’un divertissement. Pour autant, elle n’est pas toujours facile à appréhender. Pour mener à bien son projet de réalité virtuelle, il est essentiel de se poser les bonnes questions.

#1 Veut-on être spectateur ou acteur ?

Il y a deux manières de vivre une expérience immersive.

D’abord, en étant spectateur. C’est le rôle de la vidéo 360°. Un format pensé pour l’immersif. L’utilisateur regarde une vidéo comme s’il était en son centre. Il n’interagit pas, il observe seulement, mais autour de lui.
Ensuite, il y a la réalité virtuelle qui permet d’être acteur de ses mouvements. Elle se vit contrôleur en main, détecteurs de position pointés vers l’utilisateur. Lorsque ce dernier s’avance ou se baisse, son avatar s’avance et se baisse dans le monde virtuel. C’est tout le corps qui est convié. L’utilisateur interagit avec ce qui l’entoure. L’immersion est totale et l’expérience tout à fait différente de la vidéo 360°. En somme, la vidéo 360° et la réalité virtuelle entretiennent la même différence que la vidéo avec le jeu vidéo.

#2 Quel contenu imagine-t-on ?

Tout le processus de production dépend du contenu. On peut choisir d’immerger le spectateur dans des scènes réelles. Dans ce cas, il faut passer par un tournage avec une caméra 360°, et imaginer une mise en scène adaptée à ce type de productions, car le tournage 360° a ses exigences. Il n’y a pas d’hors-champ en 360°. Il faut donc cacher l’équipe de tournage, et oublier les caméramans. C’est pourquoi, les films VR se contentent en général de caméras immobiles ou de caméras embarquées. L’autre solution est l’image de synthèse. Grâce à elle, on peut prévoir des mises en scènes plus libres qui évacuent les contraintes du tournage. Et pour faire de la réalité virtuelle, donc du contenu proche du jeu vidéo, c’est aussi par elle qu’on passera. Voici par exemple, une de nos productions en image de synthèse.

#3 Quelles sensations provoquer ?

Avec le choix du contenu, vous définissez aussi ce qui va faire de votre animation une expérience intéressante. Autrement dit : qu’est-ce qui va attirer le public vers votre animation ? Allez-vous leur vendre une expérience contemplative, ou une expérience à sensation forte ?

Les approches sont nombreuses. Vous pouvez vous contenter d’une simple immersion, dont le but est de transporter le public dans un ailleurs virtuel. L’essentiel est de veiller à ce que l’expérience soit en accord avec le but de l’opération. Que vous vendiez un produit, promouviez un évènement, ou communiquiez une marque, il faut rester cohérent dans votre approche. Attention alors à ne pas proposer quelque chose de trop extrême. En trompant le cerveau, l’immersif décuple les sensations bien plus qu’avec un film normal. C’est pourquoi il faut veiller à bien doser les effets.

© Photo by gordonplant, flickr

#4 Vers quels casques se diriger ?

Une fois le contenu établi, le choix du casque devient plus facile. On peut réduire toutes les gammes à trois catégories :

  • les casques reliés à machines ;
  • les casques avec smartphone embarqués ;
  • et les casques autonomes.

Pour une expérience de réalité virtuelle riche et interactive, on se dirigera vers des périphériques reliés à des machines : l’Oculus Rift, le HTC Vive, le Samsung Odyssey, le Playstation VR. Leur particularité ? Ils sont fournis avec des contrôleurs et des capteurs conçus pour une immersion corporelle. Ils se branchent à des PCs ou à des consoles (PS4), seules machines capables de générer du contenu lourd en temps réel.

Oculus Rift : relié à un PC

En revanche, si on souhaite seulement offrir de la vidéo 360°, les deux autres types de casques sont tous tout designés. Imaginés pour du contenu léger, média vidéo ou images panoramiques, ils ont l’avantage de la mobilité avec un matériel facile à mettre en place. Les solutions embarquées sont des casques dans lesquels on insère son smartphone. Et les solutions autonomes, des casques seuls qu’il suffit d’endosser. Ni branchement, ni machine, ni manette, ni capteurs. Là où on perd en puissance, on gagne donc en accessibilité. Les casques offrant ce genre d’immersion sont nombreux. Citons les plus connus : le Samsung Gear, le Google Daydream View, l’Homido, le Cardboard, ou l’Oculus Go.

Oculus GO : casque autonome
Vous trouverez plus de détails sur la question dans notre article sur les casques.

#5 Quel dispositif mettre en place ?

Si l’utilisateur doit se déplacer, prévoyez un espace dédié à cet effet. La réalité virtuelle fonctionne avec des détecteurs de position qui forment une zone dans laquelle le joueur évolue. Prévoyez aussi un animateur. Son rôle est de veiller au bon déroulement de l’animation, en aidant chacun à endosser le casque et à s’acclimater avec le matériel. Dans des événements publics, ces précautions sont indispensables pour assurer le plaisir et la sécurité de tous.

À l’inverse, si vos utilisateurs n’ont pas besoin de se déplacer, invitez-les à s’asseoir. Les expériences VR pouvant être déstabilisantes, on comprendra qu’il faille les ménager. Prévoyez si possible, un fauteuil confortable, et pivotant pour que l’utilisateur puisse profiter au maximum du format 360°. Dans votre installation, rien ne doit venir entraver ses mouvements. Il serait dommage qu’il vienne se cogner ou se prendre les pieds dans un branchement en tournant sur son siège. C’est pourquoi les casques sans fils sont très pratiques et recommandés pour ce genre d’animation.
Si vous partez d’idées larges, ces questions peuvent aider à préciser votre projet. Elles ne viennent pas barrer vos idées, seulement leur donner une voie réalisable. C’est tout l’avantage des productions virtuelles, d’être faites sur-mesure.

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Tout ce qu’il faut savoir sur l’hologramme

Tout ce qu’il faut savoir sur l’hologramme

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Tout ce qu’il faut savoir sur l’hologramme

Retrouvez nos réalisations d’hologrammes

Depuis que Jean-Luc Mélenchon a prouvé que l’hologramme pouvait prêter des dons d’ubiquité, on a vu pousser pléthore d’articles sur le sujet. L’hologramme est plus populaire que jamais, et ceux qui aimeraient l’utiliser pour leur événement ne manquent pas. Nous le voyons très bien dans le nombre grandissant des demandes qui nous sont adressées. Pour nous, pas de problème, car nous maîtrisons parfaitement l’art de l’hologramme. Mais vous, le maîtrisez-vous ? En d’autres termes : savez-vous vraiment ce qu’est un hologramme ? Quel en est le principe technique ? Quel type d’hologramme convient le mieux à tel ou tel projet ? Si non, ne cherchez plus les réponses, elles sont ici ! Nous vous disons absolument tout ce qu’il y à savoir dessus.

Il y a hologramme et hologramme

Avant de plonger dans les explications, déblayons un peu le terrain. Il y a actuellement deux techniques appelées hologrammes et aucune d’elles ne fait flotter une image en l’air. L’hologramme à la Star Wars appartient pour l’heure à la science-fiction. Car par principe physique, toute lumière a besoin d’être projetée sur un support pour être visible. Alors certes, il y a bien une technique d’ionisation de l’air, mais il serait inutile d’en parler ici car elle n’a rien à voir avec l’hologramme que l’on croise dans les salons ou sur les scènes.

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Hé oui, ceci est un trucage. Yoda n’a jamais été holographié. (©LucasFilm)
Revenons alors à nos deux techniques qui sont :
  1. L’holographie
  2. Et le Pepper’s Ghost (ou fantôme de Pepper)
Disons-le de suite : la technique que vous connaissez, par laquelle Jean Luc Mélenchon a pu se dédoubler et Tupac renaître le temps d’un concert, est le Pepper’s ghost, bien différente de l’holographie (attention à ne pas confondre avec le ghost pepper qui est un piment !). C’est un glissement de sens qui nous pousse aujourd’hui à employer le terme « hologramme » pour ce qui est en fait un Pepper’s ghost.

L’holographie : capturer une image en trois dimensions

Les origines de l’hologramme

Étymologiquement, hologramme veut dire « écriture en entier ». En grec holos signifie « entier » et gramma « écriture ». Par définition donc, il désigne une technique par laquelle on inscrit une image en volume. Une photographie en 3D en somme ! Comme souvent, ce fût d’abord un rêve avant d’être une réalité. L’idée même d’une image en volume a été évoquée par Jules Verne dans son recueil le Château des Carpathes. Verne imaginait une cantatrice morte réapparaissant comme un spectre par un habile jeu de miroirs inclinés devant son portrait peint.

L’hologramme, le vrai, c’est quoi ?

Un véritable hologramme, tel que l’étymologie l’entend, est une image fixe inscrite en relief sur un support. Ce n’est devenu possible qu’à partir des années 60, avec l’apparition du laser.
À l’aide d’un verre de séparation, on scinde un laser en deux faisceaux. Tandis qu’un faisceau vise l’objet à holographier, l’autre vise la plaque photographique sur laquelle inscrire l’image de cet objet. L’interférence entre le laser et les ondes réfléchies par l’objet permet d’obtenir l’amplitude lumineuse de l’objet et donc d’inscrire une image en relief sur la plaque photographique. Il faut donc maîtriser deux propriétés physiques qui sont la cohérence lumineuse et l’interférence d’ondes de lumière. Notons que cette technique, bien qu’extrêmement complexe, permet seulement de créer des images en relief.
le principe de l'holographie
john_henry_pepper
John Henry Pepper

Le fantôme de Pepper (ou Pepper’s ghost)

Quelle origine au Pepper’s ghost ?

En comparaison le fantôme de Pepper n’est pas compliqué, mais cela ne l’empêche pas d’avoir trouvé la voie du succès, et ce pour une raison évidente : il vient du théâtre et réunit d’emblée tous les critères pour plaire au domaine de l’événementiel. Pourquoi Pepper ? Simplement parce que l’invention nous vient de John Henry Pepper, scientifique anglais du 19e siècle qui en 1862 améliora une technique initialement imaginée par l’ingénieur Henry Dircks. Pour cette raison, on peut aussi l’appeler fantôme de Dircks.

L’hologramme : une histoire de fantôme

Le Pepper’s ghost dans les théâtres du 19e siècle fonctionnait de cette manière : on plaçait une vitre en biais devant une scène. Cette vitre reflétait une pièce cachée du spectateur dans laquelle se déplaçait un acteur déguisé en fantôme. Avec le double effet de reflet et de transparence de la vitre, le spectateur voyait apparaître ce fantôme sur la scène, lui-même un peu transparent. Rejoignant les innombrables techniques fantasmagoriques nées en fin de siècle, avec la fameuse lanterne magique (ancêtre du cinéma), le fantôme de Pepper s’est vite révélé être la meilleure technique pour faire apparaître des spectres sur scène.
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Et aujourd’hui, dans quelles techniques retrouve-t-on le principe du Pepper’s ghost ?

Aujourd’hui on a recours au Pepper’s ghost dans beaucoup de domaines. Le principe ne se limite plus seulement au théâtre. Cette multiplication des usages est devenue possible précisément parce que la technique a évolué. Il ne s’agit plus du reflet d’une personne cachée dans une autre pièce, mais du reflet d’une projection. Sur ce principe simple, se déclinent trois techniques.

L’hologramme scénique à taille humaine

On place sur scène une vitre sur laquelle on projette une image. Il faut une bonne intensité lumineuse pour que le reflet soit de bonne qualité et qu’il n’ait pas l’air d’être un reflet. Si beaucoup utilisent une vitre comme support de projection, celle-ci n’est pas une obligation. On peut aussi utiliser un tulle. Soit un tissu très fin, si fin qu’il n’est pas visible aux yeux du spectateur mais suffisamment dense pour capturer la lumière projetée. Son grand avantage est sa maniabilité : plus léger, on peut l’enrouler et le transporter aisément.
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Le cœur de l’illusion repose sur la profondeur qui existe entre le fond de la scène et l’hologramme. Sur scène, on peut tout à fait imaginer que des vrais artistes se produisent aux côtés de l’hologramme. Ils seront en fait derrière le tulle ou la vitre. Ce fût par exemple le cas pour le rappeur Snoop Dogg qui a pu rapper aux côtés de l’hologramme de Tupac.
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L’hologramme vitrine

L’hologramme vitrine reprend le même principe mais dans un dispositif réduit. La technique est la suivante : dans un caisson, on dispose une vitre inclinée (2) sur laquelle on projette une animation par le haut (1). On comprend bien qu’un tel dispositif n’est pas fait pour la scène mais pour d’autres types d’évènements. Parce qu’il est accessible et qu’il ne nécessite rien d’autre qu’un socle et un contenu, on pourra s’en servir par exemple pour présenter un produit en magasin, mais pas seulement.
Tout est imaginable en fait : une exposition en salon pour communiquer sur un concept, une présentation de projet professionnel auprès de clients, une animation destinée au grand public dans un événement de rue, une mise en scène d’une mascotte en interne dans une entreprise, un divertissement en parc d’attraction pour faire patienter le public dans une queue, bref vous l’aurez compris, l’hologramme vitrine n’a pour limites que celles qu’on lui impose.

L’hologramme pyramide

Enfin l’hologramme pyramide présente une différence de forme. Il a plusieurs faces ! En multipliant les vitrines, il fait en sorte d’être observable sous plusieurs angles. Ainsi, on imagine bien qu’en lieu public (zone commerciale, salon) une pyramide sur un socle peut attirer l’œil de n’importe quel passant, peu importe d’où il vient. C’est donc le dispositif idéal pour présenter un concept ou un produit. Surtout lorsqu’on sait qu’il est possible de disposer un objet dans la pyramide et de l’habiller d’animations holographiques, ce que nous appelons du video mapping ; et qui fonctionne aussi avec l’hologramme vitrine !

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Notons enfin qu’il existe un autre type d’hologramme. Les hologrammes hélices, dont le principe est tout à fait différent de pepper’s ghost. L’hélice holographique, nous en parlons ici.

Les règles à respecter pour créer un hologramme

Tous ces éléments techniques ne suffisent pas à produire une illusion parfaite. Il faut toujours respecter quelques règles pour créer un hologramme. On comprendra par exemple que dès que l’écran (vitre ou tulle) devient visible, l’illusion ne tient plus car le secret de l’hologramme est de voir une image projetée sans distinguer l’écran sur lequel elle l’est. L’effet est brisé dès lors qu’on projette une image trop grande qui dépasse les cadres de l’écran et qui apparaît alors comme un rectangle aux yeux du spectateur. On fera en sorte de ne jamais projeter d’informations qui viendraient embrasser la largeur de l’écran et ainsi révéler ses bords. Pas de décors de fond dans les hologrammes, uniquement des sujets rigoureusement délimités. De même, on fera toujours attention d’entourer le sujet d’espace négatif (noir) pour permettre au regard de se perdre entre l’hologramme et ce qu’il y a derrière. Ainsi, on aura du mal à projeter des images de personnes noires de peau, ou bien simplement vêtues de sombre. Le risque étant qu’ils se fondent avec le néant qui les entoure et qu’ils disparaissent en partie. Pour éviter cela, on jouera sur des couleurs claires et une lumière intense en contraste avec l’espace négatif. Si ces conditions ne sont pas respectées, l’illusion ne fonctionne plus et on dit alors que l’hologramme s’effondre.
Si l’hologramme fait appel à un principe vieux de plus d’un siècle, il n’en est pas moins une solution innovante dont nous n’avons pas encore exploité toutes les possibilités. Toutes ses déclinaisons d’utilisation nous le prouvent : l’hologramme peut être utilisé de mille et une manières et a un rôle à jouer dans tous les domaines. Nous-mêmes qui produisons du contenu pour hologramme, travaillons à chaque fois à des projets différents qui n’ont en commun que les conditions de diffusion évoquées plus haut dans cet article. Ce qui signifie que si la production dépend de nous, l’idée, elle, est ouverte à l’imagination du commanditaire. Bien sûr, nous pouvons faire fonction de conseillers au besoin. Mais en un sens, un hologramme appartient à celui qui l’imagine, et c’est sa singularité qui fait sa force. Un usage original peut vite faire d’un simple hologramme, une opération de communication exceptionnelle.

Besoin d'un hologramme ?

La réalité augmentée centrée

La réalité augmentée centrée

Réalité augmentée centrée

La réalité augmentée centrée

Si vous avez déjà testé la réalité augmentée, il y a de fortes chances que vous connaissiez déjà la réalité augmentée centrée. Il s’agit en effet d’une des utilisations les plus courantes, au même titre que la réalité augmentée panoramique.

Par contre, si la réalité augmentée ne vous dit pas grand-chose, je vous invite à lire cet (excellent ^^) article plus généraliste.

Alors qu’est-ce que l’on entend par réalité augmentée centrée?

La RA centrée s’appuie sur une technologie permettant, en temps réel, de reconnaître un marqueur dans un flux vidéo, et de déterminer sa position et son orientation dans l’espace. À partir de là, on va pouvoir afficher toute sorte d’information autour de lui, comme des légendes ou encore des objets 3D.

La RA permet de découvrir votre future maison sur votre bureau ou de tester votre prochain achat déco dans votre salon. Et, puisqu’il n’y a pas vraiment de limitations concernant le type de média s’attachant à votre marqueur, on peut s’amuser à imaginer des scénarios plus exotiques, comme animer des personnages dans un livre pop-up et, pourquoi pas, interagir avec eux.

la réalité augmentée existait déjà sur nos PCs

Historiquement, c’est une des premières applications de RA grand publiques, car elles ne nécessitent qu’une webcam et un PC — à l’époque, lointaine, où les smartphones n’existaient pas.

Cette capacité de représenter du virtuel dans le réel a assez tôt intéressé les forces de vente, qui y ont vu la possibilité de projeter leurs produits directement chez le client.
Concevoir une application RA centrée ne peut se faire sans une certaine compréhension de ses principes de fonctionnements. Il faut notamment maîtriser les méthodes numériques permettant de déterminer ce fameux repère spatial. Ces méthodes présentent certaines limites qu’il est nécessaire de connaître et d’anticiper.

Une histoire de point de vue

C’est la clé de la RA : connaître le point de vue exact de l’utilisateur.

Les technologies, logicielles et matérielles, sont suffisamment abouties pour déterminer ce point de vue à partir d’un simple flux vidéo, qu’il soit issu d’une caméra professionnelle, d’une webcam ou de votre smartphone.
La première étape de l’analyse consiste à reconnaître dans le flux vidéo un élément réel. Mais pour reconnaître un élément, il faut préalablement le connaître. L’application doit l’avoir caractérisé, pour pouvoir l’identifier dans l’image qu’on lui présente. On appelle cet élément un marqueur, je reviendrais dessus.

Un ordinateur reste un ordinateur, et ses méthodes sont purement mathématiques. La qualité de ses résultats dépend de sa puissance de calcul, d’une part, mais également de la qualité de ses paramètres d’entrée. Si l’on veut qu’il puisse reconnaître et positionner notre marqueur, il faudra lui fournir une vidéo de la meilleure qualité possible.
Cela passe d’abord par un éclairage correct : non, on ne peut pas faire de réalité augmentée dans la pénombre avec une caméra classique — ne rigolez pas, c’est du vécu.

La caméra doit être équipée d’un objectif de bonne qualité, avec une résolution de capture assez grande. De la HD — 1920×1080 —, c’est confortable.
Enfin, l’autofocus est un plus. En conservant la netteté de l’image, cette fonctionnalité permet une plus grande stabilité lors du calcul de l’orientation du marqueur.

Comparatif conditions de prises de vue
Pour résumer, de bonnes conditions de prise de vue permettent d’obtenir une vidéo de qualité. Les smartphones dernières génération répondent de mieux en mieux à ces exigences pour faire de la réalité augmentée de qualité.

L’autre point important pour une application RA centrée réussie est la qualité du marqueur.

Les différents types de marqueurs

Une grande variété de marqueurs existent, tous créés pour répondre à certains besoins. Dans l’absolu, tout objet peut devenir un marqueur. Mais pour cela, il faut être en mesure de créer un programme capable de le reconnaître dans un flux vidéo et de calculer son orientation, et tout cela en temps réel. Faisons un tour non exhaustif des marqueurs les plus couramment utilisés, par ordre de complexité.

Le marqueur spécialisé

Cousin des QR-Codes, c’est LE marqueur historique de la RA centrée. Il est facilement reconnu et orienté par l’application, même sur des machines peu puissantes. C’est aussi, pour les mêmes raisons, celui qui offre les meilleurs résultats en termes de qualité de tracking.

Marqueurs spécialisés
Grâce à son faible coût de calculs, on peut facilement augmenter plusieurs marqueurs en même temps, avec un contenu différent pour chacun d’entre eux. Pour être détectés, ces marqueurs doivent être entièrement visibles. Cela implique que l’application risque de décrocher si la main qui manipule le marqueur passe en partie devant ce dernier.
Côté design, il passe rarement inaperçu, pour ne pas dire qu’il est carrément moche. Il s’intègre difficilement dans une communication visuelle soignée.
Ceci dit, son graphisme particulier permet d’éduquer rapidement l’utilisateur à reconnaître une expérience de réalité augmentée quand il en croise une. Par contre,
Si cet aspect graphique est gênant, on peut se tourner vers les marqueurs-image « classiques ».
Marqueurs images

Le marqueur image

Les outils RA permettent maintenant de reconnaître une image traditionnelle. C’est ce qu’il se passe quand l’application de réalité augmentée s’accroche à une couverture de magazine. Le visuel du marqueur est alors complètement maîtrisé, et il peut avoir une fonction dans le réel (panneau publicitaire, carte de visite, illustration dans un livre…).

Le marqueur devient alors un élément de communication à part entière. Il véhicule votre image.

Mais attention, toutes les images ne font pas de bons marqueurs. Quelques précautions sont à prendre et je ne peux que recommander de bien tester la détection avant la publication finale.

Les images ou illustrations destinées à être un marqueur doivent pouvoir être facilement caractérisables. On cherchera à avoir de la variation dans les teintes, du contraste et du détail. Les motifs répétitifs sont par contre à proscrire. Si l’on souhaite utiliser plusieurs images en tant que marqueurs, elles doivent bien marquer leurs différences pour faciliter la décision de la sélection. Attention également au fini du marqueur : une finition brillante ne facilitera pas la détection.
Les marqueurs images ont l’avantage d’être moins sensible à l’occlusion. Vous pourrez passer la main devant ou poser un stylo dessus sans trop de problèmes. Par contre, ils demandent un peu plus de puissance machine et peuvent générer un peu plus de décrochements que les marqueurs spécialisés.

Le marqueur objet

Une image n’est pas la seule chose que l’on peut caractériser. Un objet peut également servir de marqueur. Les algorithmes qui permettent ceci sont une simple évolution en 3 dimensions des algorithmes 2D des marqueurs images. Ces objets doivent donc présenter les mêmes qualités que pour les marqueurs image, à savoir des couleurs variées, du contraste et des détails. Là aussi, la finition est importante, car les reflets et les brillances de la surface de l’objet sont à éviter.

La plus grosse problématique de ce genre de marqueur reste qu’il faut posséder une version numérique 3D fidèle de l’objet. C’est la même chose pour une image, mais numériser une image est à la portée de tout le monde. Cela dit, bon nombre d’objets courants sont d’abord conçus sur ordinateur et possèdent du coup une version numérique 3D. Pour les autres, les scanners 3D permettront de créer ce modèle. Enfin, les imprimantes 3D permettent de prendre le problème à l’envers en imprimant un objet dont on a déjà la version numérique.

Le marqueur peut alors revêtir une fonction plus usuelle, comme un jouet, un meuble, une voiture…
Là encore, la puissance de calcul nécessaire fait un bond. Une telle application devient plus compliquée à faire tourner sur un smartphone. Mais les progrès dans ce type algorithme sont rapides, et le matériel évolue vite.

EBay is also looking for image recognition and augmented reality technology

Mettons-nous à la place du marqueur

Dans certains domaines, la reconnaissance numérique de forme est plus avancée.

Pensons entre autres, à la reconnaissance des visages, qui est une discipline qui est poussée par d’autres intentions que la réalité augmentée, mais dont on peut profiter dans une telle application.

Vous avez peut-être entendu parler de Masquerade, une technologie — et son application de démonstration — que c’est offert Facebook. Elle permet de détecter précisément un visage, que l’on déguise par un masque ou que l’on coiffe d’un couvre-chef. Des applications pour l’essayage de paires de lunettes ont déjà vu le jour en se basant sur ces techniques.
Des sociétés françaises sont allées plus loin avec de l’analyse faciale et de la reconnaissance émotionnelle. À l’origine destinée à être un outil de mesure pour de l’étude marketing, on peut aisément rattacher de la réalité augmentée évoluant au gré des émotions de l’utilisateur.
Toujours en donnant un peu de sa personne, il est possible de reconnaître le corps d’une personne et ses mouvements. La Kinect de Microsoft — périphérique de jeu de la console XBox — permet de faire de la capture de mouvement, du buste, des bras, des jambes et de la tête. De prime abord utilisé pour interagir dans un jeu, on peut, avec une pincée de créativité, détourner son utilisation pour retourner l’image de l’utilisateur augmentée.

L’avenir sans marqueur

C’est sûrement la prochaine grande étape de la réalité augmentée. Analyser, reconnaître et s’adapter à un environnement inconnu, pour injecter un contenu virtuel.

Laster technologies : les Google glass à la française
Nous n’en sommes pas si loin, car il existe déjà des scanners tridimensionnels, qui permettent de numériser des objets comme des statues. Alors, d’ici quelques années, peut-être que l’on pourra reconnaître une chaise, un canapé, tout son environnement, sans l’avoir préalablement caractérisé. En y associant l’intelligence minimum pour en déduire le comportement de votre application, la diffusion de la RA en sera facilité et son utilisation plus souple.

La réalité augmentée a déjà un vaste champ d’applications ludiques, commerciales ou professionnelles, et les opportunités de l’utiliser ne vont en être que plus nombreuses.